• SHANGHAI … LA ROUGE ?

      Jeudi soir PUDONG aéroport international Tout d’abord depuis que nous sommes arrivés sur SHANGHAI et l’hôtel dont nous tairons le nom pour ne pas lui faire de publicité, nous n’avons pas d’accès internet ce qui explique ce silence et ce dernier blog  de CHINE que nous postons de l’aéroport juste avant  notre retour  vers la France. Deux  nuits et trois journées à SHANGHAI c’est trop court pour cette ville à multi-facettes qui est plus grande que PEKIN et qui est…une synthèse de la CHINE  et bien loin du « Lotus Bleu ».   SHANGHAI si révolutionnaire lors de la Révolution culturelle est aujourd’hui à l’image de la Chine de demain. Notamment à travers  son quartier de PUDONG qui  existe pour être plus que MANATHAN et HONG KONG réunis dans le symbole de la finance et du capitalisme triomphant. Particulièrement à travers une architecture exponentielle de buildings tous plus hauts les uns des autres et plus illuminés que partout ailleurs sur notre planète. Chaque Chinois visitant cette ville se devant d’être photographié devant le miroir de la réussite Chinoise qu’est devenu  PUDONG  en une décennie : passer de la campagne  à la dimension du quartier de la Défense  et même plus depuis l’exposition universelle de 2010… Tout cela s’est conduit à marche forcée. Ici pas question de Comité de défense de tel ou tel quartier. La ville dans ces années d’or de la Chine (1980-2010) avait à sa tête le Numéro 2 du Parti et  a bénéficié des pleins pouvoirs  et de budgets conséquents pour raser et reconstruire en  expropriant  et relogeant en périphérie les habitants concernés. Aujourd’hui le BOND (Quai de l’ancien débarcadère longeant le fleuve HUANG PU sur deux ou trois kms) est « propre » et à même de recevoir les vagues de touristes venant de CHINE et d’ailleurs, il est débarrassé

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  • LOST IN TRANSLATION A XIANEM

    Lundi soir Hôtel HARBOR MINGZHU  dans la périphérie de XIANEM pas trop loin de l’aéroport  puisque demain matin nous partons pour notre final sur SHANGHAÏ. L’occasion de parler un peu de ces villes chinoises si grandes, si tentaculaires, si bruyantes (trafic) si impressionnantes …. XIANEM en est un exemple vivant. Cette ville moyenne qui doit affleurer le million d’habitants a bénéficié de  l’effet libéralisation économique sous Deng Xioping (Zone Economique Spéciale) qui  en a  fait un des premiers ports chinois. La ville  comme beaucoup semble un chantier permanent côté urbain avec des tours (building) de grandes hauteurs associées à des grues elles aussi de très grande hauteur et des échafaudages en bambou qui défient les lois de la gravitation. Ces tours sont conçues sur un modèle architectural superposable  d’une ville sur l’autre. Chantier permanent aussi  du côté voierie (chaussée et trottoirs) qui sont régulièrement envahis par des travaux ou un tas de sable, de briques leurs donnant un visuel non achevé. La circulation est importante et dense à l’intérieur de ces agglomérations et jusqu’en périphérie. Le Klaxon y a droit de citée et est utilisé à tout bout de champs. Piétons, cyclos en tout genre, voitures, bus et camions sans oublier les taxis,  se croisent et se régulent sans qu’il y ait d’accident. ..A ce sujet,  à la différence des grandes mégalopoles occidentales on entend rarement les sirènes hurlantes des véhicules prioritaires. L’activité est permanente, industrielle avec de grandes usines comme on n’en voit plus guère dans notre pays  (cheminées fumantes, odeurs de charbon…) mais aussi au niveau microéconomique avec toutes ces petites échoppes alignées les unes contre les autres et qui débordent sur les trottoirs de leur activités rendant ceux ci illisibles et  métatastasés pour les piétons. Les commerçants chinois ne font pas que travailler dans leur boutique ils

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  • EN PAYS HAKKA LES TULOU SONT A VOIR

    La journée d’hier samedi a été un parcours de liaison qui nous a vu arriver dans la campagne du FUJIAN en pays HAKKA. Les HAKKA sont une peuplade qui a migré du nord ouest de la Chine sous la dynastie des JING afin d’échapper au persécutions  et à la famine. Ils se sont installés dans le sud ouest de la Chine où ils construisirent les TULOU pour se protéger des bandits et bêtes sauvages. Structures d’habitations communautaires pouvant être circulaires, ovales, ou rectangulaires elles peuvent accueillir plusieurs centaines de familles. La vie est  organisée autour d’une cour centrale,  un immense mur d’enceinte s’élève  à l’intérieur duquel ont été aménagés des logements sur plusieurs niveaux. On y trouvait aussi un ou plusieurs puits, des réserves alimentaires communautaires et des cuisines.Les murs sont constitués de terre battue, riz gluant et renforcés par des bambous. il existe encore des centaines de constructions dont une très grande partie est encore habitée.Le site vient d’être classé au patrimoine mondial de l’UNESCO mais n’est pas encore aménagé pour accueillir des hordes de touristes et c’est tant mieux. Sous la pluie (et oui elle semble s’être invitée) nous avons visité une bonne dizaine de TULOU. Certains  étant à peine mieux que nos  squats,   d’autres ayant bénéficiés d’une rénovation . Nous n’avons pas d’exemple d’une telle vie communautaire en France, les familles vivent côte à côte à longueur de journée et cela induit  quand même une forte promiscuité entre elles. C’est à découvrir à la fois  pour les architectures des bâtiments qui sont imposantes et belles mais aussi pour ces habitants qui continuent de vaquer à leurs occupations au milieu de touriste très majoritairement Chinois (nous n’avons pas croisé un seul occidental). Comme par ailleurs la campagne est belle, verdoyante  et entretenue au travers de jardins et

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  • EN CHINE ET QUELQUES IMPRESSIONS

    Aujourd’hui après quelques semaines sur le sol de l’Empire du Milieu quelques images et réflexions émergent: Sur le pays tout d’abord immense et ce n’est rien de l’écrire, avec un réel dynamisme économique celui de l’Asie surement mais en intégrant une échelle macro à la dimension du pays, visible aux chantiers : travaux publics, voies routières, ferroviaires, aérogares et aux constructions d’immeubles (buildings d’affaires mais aussi de logements). Au cœur des grandes villes la circulation est dense, concentrée voir engorgée malgré un réseau de bus et de métro (en cours de développement) structuré et important. Paradoxalement en dehors de ces grandes agglomérations le traffic peut s’avérer fluide voire presque inexistant sur certaines parties ou à certaines heures. A l’opposé de cette société industrielle et de grands marchés on retrouve les caractéristiques de l’Asie avec ces petites échoppes, ces marchés riches en couleurs et variés faits de petits étales allant du marchant de légumes jusqu’aux bibelots et souvenirs pour touristes. Quant aux Chinois, sous des aspects impassibles ils peuvent apparaître comme distants et réservés. Mais dès que l’on cherche le contact les sourires viennent vite et ils manifestent rapidement de l’attention à notre égard, prêts à rendre service. Bien sur c’est une vision générale et de quelques semaines nous avons surement été à l’origine de commentaires peut être un peu plus péjoratifs ou gentiment ironiques mais la barrière de la langue nous en a préservé ! Pas d’encensement (au pays de Bouddha se serait un comble) mais une agréable surprise de pouvoir circuler au milieu de foules immenses, ou l’échange avec l’autre à encore un sens. Les chinois se parlent, échangent, communiquent facilement entre eux (train, bus, métro) à la différence des européens. Alors bien sur et c’est le revers de la médaille cela induit une foule bruyante et bigarrée haute

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  • GUILIN

    Retour sur GUILIN par le bus le chauffeur était un peu nerveux au démarrage et utilisait le Klaxon en synchronisation avec la file de gauche (c’est pour les copains du SAMU ça devrait leur parler)…Il s’est ensuite calmé et le voyage s’est déroulé tranquillement l’ensemble de la population regardant une série chinoise soap and love…Ils sont bon public les chinois… Cet après midi marche dans GUILIN autours du lac dont les rives sont aménagées en petit jardin et sentiers piétonniers qui sont fréquentés par les locaux qui aiment apparemment s’y retrouver pour pratiquer divers loisirs: jeux de cartes, musique, danse, Taïchi.. Nous en profitons pour gravir le PIC de la BEAUTE SOLITAIRE qui offre une vue panoramique sur la ville et ses massifs karstiques. très joli mais encore une fois nous sommes dans la brume et le soleil est voilé. La vie à GUILIN semble bien déconnectée de l’agitation des grandes villes chinoise. Est ce du à la douceur du climat? Toujours est il qu’il semble faire bon vivre dans cette ville de 800 000 âmes qui s’étire le long de la rivière LI bordée par des OSMANTHUS. Ce soir restaurant chinois bien évidemment et marché de nuit du quartier. Très sympa ce marché qui s’est déployé en quelques minutes dans une rue barrée à la circulation et qui est fréquenté par les locaux et non pas par les touristes. Demain levé matinal pour prendre un vol vers XIAMEN puis YONGDING et les maisons TULOU où nous passerons le week end. Elisabeth et Gilles

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