• LE MARCHE AUX PUCES ET LE TEMPLE DES LAMAS

    Dernière journée à Pékin nous la passerons pour partie au marché aux puces et ensuite au temple des Lamas.C’est samedi et les pékinois sont en week-end, il y’a du monde dans le métro et encore plus que la semaine! Le marché aux puces est aux dimensions de la Chine, grand très grand avec une réelle organisation : allées et contre allées à thèmes ( l’allée des peintures, l’allée des perles et autres bijoux etc…). Bien sur nous ne sommes pas seul mais les vendeurs ne sont pas du tout agressifs et il faut même parfois les inciter à communiquer leur prix ( négociable bien sur).Une journée entière ne suffit pas à découvrir les lieux. Il y’a de tout des bibelots en tous genres, des restes de quincaillerie de l’époque Mao, mais aussi des pipes à opium et tout autres objets ou mobilier ou pièce détachée qui peut se vendre : vieux couteaux, instruments de musiques etc…. Nous ferons quelques affaires emportés par le plaisir de la négociation. Le chinois est habile dans ce sport. L’après midi nous changeons complètement de quartier et après une succession de correspondances nous arrivons en métro au temple des Lamas. Un ancien palais impérial offert au 18° siècle aux moines tibétains. Il devint un des lieux les plus importants du culte tibétains en dehors du Tibet et compta jusqu’à 300 moines qui vont bénéficier de rapport privilégiés avec l’empereur moyennant une vassalité à l’empire et des « informations » sur le Tibet.Cette relation va perdurer à travers les siècles et évitera au temple de subir les exactions de la Révolution Culturelle.La visite s’organise autours d’une succession de salle ou les Bouddhas sont rois et trônent entourés de draperies offrandes, encensoirs, tambours et moulins à prières. Le plus impressionnant étant celui du pavillon des 10000 bonheurs (10000Bouddhas) il

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  • DES HUTONG AUX TOURS DU TAMBOUR ET DE LA CLOCHE

    Bien il parait que quelques un(e)s ont des difficultés à regarder les quelques photos quotidiennes ajoutées à chacun des articles. Le plus simple est de cliquer sur leur titre ce qui fera apparaitre le contenu dans son intégralité mais aussi les photographies ajoutées pour l’illustrer . Aujourd’hui encore une belle journée avec un soleil plutôt vaillant même s’il a subsisté un léger voile de pollution. Nous sommes donc aller nous promener (une dizaine de kilomètres ) au sein des quartiers bordant le coté Est de la Cité interdite. Ces quartiers plus connus sous le nom de HUTONG (ruelle étroite) existent depuis l’époque des Mongols (envahisseurs de l’empire du milieu au 13° siècle) et se sont développés sous la dynastie des Quings. A Pékin ils sont au coeur de la vieille ville et font parties de l’histoire de la cité, il en subsiste aujourd’hui environ 400 sur 2000 dans les années 60. Se promener au sein des hutong c’est se promener au sein d’un dédale de ruelles à fort accent populaire voir pauvre. Si l’ambiance y a été longtemps communautaire du fait de leur conception architecturale (petites maisons juxtaposées autour d’une cour et fermées par une enceinte) elle subsiste beaucoup plus rarement avec la vie actuelle des Pékinois. Les hutong sont de plus en plus menacés par une volonté d’urbanisation verticale. Il n’est pas difficile d’imaginer que dans une dizaine d’années ne subsistent que des hutong pour touristes ou rénovés pour les classes sociales aisées émergentes. Se promener en leur sein c’est aller à la rencontre d’un Pékin populaire entrain de disparaitre au profit de projets immobilier. L’après midi les Tours du Tambour et de la Cloche situées dans le même quartier s’offriront à notre visite et nous permettrons de découvrir de leur hauteur une autre vue de Pékin et des

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