LOST IN TRANSLATION A XIANEM

Lundi soir Hôtel HARBOR MINGZHU  dans la périphérie de XIANEM pas trop loin de l’aéroport  puisque demain matin nous partons pour notre final sur SHANGHAÏ.

L’occasion de parler un peu de ces villes chinoises si grandes, si tentaculaires, si bruyantes (trafic) si impressionnantes …. XIANEM en est un exemple vivant. Cette ville moyenne qui doit affleurer le million d’habitants a bénéficié de  l’effet libéralisation économique sous Deng Xioping (Zone Economique Spéciale) qui  en a  fait un des premiers ports chinois.

La ville  comme beaucoup semble un chantier permanent côté urbain avec des tours (building) de grandes hauteurs associées à des grues elles aussi de très grande hauteur et des échafaudages en bambou qui défient les lois de la gravitation. Ces tours sont conçues sur un modèle architectural superposable  d’une ville sur l’autre.

Chantier permanent aussi  du côté voierie (chaussée et trottoirs) qui sont régulièrement envahis par des travaux ou un tas de sable, de briques leurs donnant un visuel non achevé.

La circulation est importante et dense à l’intérieur de ces agglomérations et jusqu’en périphérie. Le Klaxon y a droit de citée et est utilisé à tout bout de champs. Piétons, cyclos en tout genre, voitures, bus et camions sans oublier les taxis,  se croisent et se régulent sans qu’il y ait d’accident. ..A ce sujet,  à la différence des grandes mégalopoles occidentales on entend rarement les sirènes hurlantes des véhicules prioritaires.

L’activité est permanente, industrielle avec de grandes usines comme on n’en voit plus guère dans notre pays  (cheminées fumantes, odeurs de charbon…) mais aussi au niveau microéconomique avec toutes ces petites échoppes alignées les unes contre les autres et qui débordent sur les trottoirs de leur activités rendant ceux ci illisibles et  métatastasés pour les piétons. Les commerçants chinois ne font pas que travailler dans leur boutique ils y vivent y mangent et pour certains y dorment.

L’atmosphère y est donc souvent chaude, humide, lourde sans compter  les pics de pollution qui deviennent un phénomène majeur et peuvent certaines journées envahirent et recouvrirent les villes d’un brouillard épais et oppressant.

Les chinois stoïquement  et avec un flegme quasi British s’adaptent, vivent et travaillent dans ces mégalopoles. Notre regard d’occidental ne peut qu’être impressionné et parfois effaré par toute cette agitation. Faire des comparaisons avec nos modèles (anciens ?) c’est aller dans le mur. La Chine est un pays immense  en plein développement et sur un rythme que l’on a du mal à croire. C’est un pays qui sort progressivement d’une société planifiée et dogmatique pour aller sur un modèle « libéralo-communiste » qui laisse déjà de côté des franges de population  dans une grande pauvreté et une grande misère  sociale. Son véritable défi politique   sera sûrement celui-ci au risque de se voir rapidement rattraper par  des revendications  salariales, sociales et in fine démocratiques…

Elisabeth et Gilles

Il reste 2 commentaires

  1. Bruno /

    Bois une petite bière à notre santé en regardant passer les bateaux sur les quais de Pudong. A Bientôt

  2. Véronique /

    Hey Gilles, je viens d’apprendre que Claude aussi est à Shangai aujourd’hui… c’est pas beau ça ! J’ai cru comprendre que c’était bientôt la fin du voyage, alors profite encore et encore parce que ça a l’air un peu magique tes chinoiseries. Je vous embrasse tous les deux. Véro

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